Trois femmes font leur entrée dans le gouvernement d'Union Nationale


167498_197058406975649_100000144738281_804598_2615352_nLe gouvernement d’Union Nationale vient d’être annoncé par M. Mohamed Ghannouchi, nous retenons particulièrement l’entrée de trois femmes dont deux ministres.

 

 

Moufida Tlatli, cinéaste, Lilia Laabidi, écrivain et Faouzia Rekik Charfi, ex-diretrice de la l’Ecole Polytechnique, se voient attribuer respectivement les postes de ministre de la Culture, ministre des Affaires de la Femme et Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Dans la suite, découvrez une brève présentation du parcours de ces trois femmes.

 

 

 

 

Moufida Tlatli

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Née le 4 aout 1947 à Sidi Bou Said et titulaire d’un diplôme de montage obtenu à l'Institut des Hautes Etudes Cinématographiques de Paris (IDHEC) en 1968, Moufida Tlatli a activement contribué dans l’industrie cinématographique depuis les années 90s.

 

 

Après avoir travaillé en tant que chef monteuse pour plusieurs grands réalisateurs tunisiens et arabes, notamment sur les productions tunisiennes, algériennes et palestiniennes, Mme Tlatli se lance dans la réalisation avec son long-métrage « Le silence des palais » qui a connu un franc succès en Tunisie et dans le monde, en remportant :

 

 

-         Le Tanit d'Or aux Journées Cinématographiques de Carthage (1994),

-         La Tulipe d'Or au festival international du film d'Istanbul (1994),

-         La mention spéciale du jury de la Caméra d'or au Festival de Cannes (1994).

-         Le prix du meilleur long métrage lors du 5ème festival du cinéma africain de Milan (1995),

-         Le prix du meilleur film au festival de Chicago (1995)

 

 

Son second film sorti en 2000, « Saison des Hommes », parlant des conditions des femmes jeunes et moins jeunes, a remporté le Grand Prix de l’Institut du Monde Arabe.

 

Aujourd’hui, Mme Tlatli est considérée comme le porte-parole du cinéma féminin du Sud de la Méditerranée. Elle est mariée et mère de deux enfants.

 

 

 

Lilia Laabidi

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Née à Radès en 1949, Mme Laabidi est Docteur d’Etat en anthropologie (1986) et en psychologie (1978). Depuis 1975, elle s’adonne à des activités cliniques de recherche et d’enseignement en tant que maître de conférence entre Paris, Tunis (Faculté des Sciences Humaines) et les Etats-Unis (Woodrow Wilson International Center de l’université de Washington DC et )

 

Auteur de plusieurs ouvrages de référence sur la condition de la femme maghrébine dont « çabra hachma », « les origines des mouvements féministes en Tunisie », « L’histoire d’une parole féminine » et « Qabla, médecin des femmes ».

 

Mme Abidi contribue également à la cause féminine en organisant des séminaires nationaux et internationaux autour de la science et la femme, la santé des femmes, les droits de la femme la participation de la femme à la résolution des conflits. Elle a été membre au comité directeur de l’Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement (AFTURD) en 1989, et figure parmi ses membres actifs.

 

 

Faouzia Rekik Charfi


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Première femme à avoir dirigé un labo de physique en Tunisie, ancienne directrice de l’Institut préparatoire aux Etudes scientifiques et techniques et de l’Ecole Polytechnique de la Marsa, Faouzia Charfi enseigne à la Faculté des sciences de Tunis.

 

 

Elle écrit régulièrement pour des revues scientifiques sur les technologies optiques et les semi-conducteurs. Elle est reconnue comme l’une des femmes scientifiques les plus illustres en Afrique du Nord.

 

 

Mme Faouzia est veuve de l'ancien ministre sous Bourguiba, Mohamed Charfi.

 

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